JAMAICA ONE LOVE PART I

Times flies..

Je ne sais pas pour vous mais mes prochaines vacances, mes quoi? Les vacances … ! 

 

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Cet espace spatio temporel  insaisissable dont les bénéfices sont perdus à peine les pieds posés sur le tarmac m’évoquent un passé lointain… UNE ETERNITE. Un songe d’endroits, d’émotions prolongées.. d’heures passées loin du stress, des chiffres, des bouchons  – du CORONAS VIRUS  qui nous emplissent de joies et rechargent nos batteries. Ça c’était avant la reprise le confinement… avant d’être à nouveau cette personne brisée par le réveil matinal confinée, perfusée aux 50 heures, intoxiquée aux réseaux sociaux, et routines healthy de la communauté.. challengé aux « Helicopter Moms » en tout genre..   Et si on RE partait en Jamaïque? Destination phare de nos post Bad Bitch sur Instagram. L’occasion rêvée de re synchroniser l’idée de ce « Moi idéal »  la version « cool » ZEN non chalante solaire déconnectée loin de la performance, croulant sous les des TO DO LIST d’un perfectionnisme stérile. 

Revenons en aux faits.. L’idée de la Jamaïque émerge au beau milieu d’une randonnée et de ses discussions plus ou moins profondes un dimanche matin où en quête du rêve my Million on est prête à refaire le monde entre amies .. La vérité c’est que quand on parle de la Jamaïque c’est d’abord pour le coté  bordé de clichés plus ou moins vrais … revêtant pour l’occasion les couleurs rouge jaune vert… Terre de reggae, de weed, de fantasmes Hollywoodien 007, et de philosophie rastafari grands adeptes du slow life, de fonds bleus hypnotique, d’ handsome people aux « dreadloks et aux noms enchantés ».. À titre d’exemple, les gens se nourrissent de petards et courent très vite là bas. Really? L’ambassade des USA et les Nations Unies recommandent fortement d’éviter les zones qui craignent comme les centres villes défavorisés … OU faire preuve de bon sens comme partout ailleurs. Là bas on enregistre l’un des plus fort taux d’homicides au monde .. même pas peur! On est des Warriors nous! Pas de quoi nous décourager! Là bas les femmes..! STOP! Heureusement pour nous, la Jamaïque est conforme à toute les idées reçues que l’on a sur la Caraïbe. Bienvenue au pays de Bob Marley, patrie du Reggae . 

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A mi chemin entre Cuba et Haiti et à 1h30 des côtes US,  la Jamaïque « Jah Mé I Ka » .  Vrai petit morceau d’Angleterre « terre rasta mythique » .. troisième plus grande île des Antilles il est 13:00 quand notre vol Caribbean Airlines direct depuis Sxm Juliana pose nos valises à Kingston.. Dès la sortie de l’aéroport point d’activité planifiées, première noix de coco pour la photo. Digicel data and Waze is the first stop.. En Jamaïque, pouvoir sortir des sentiers battus nécessite de louer une voiture.. c’est la Caraïbes ça serpente, les distances sont longues les navettes bus ?  Ps: Gare au sens de la circulation.. qui se fait à gauche mais la priorité reste à droite. Pensez aux rond point.. et gare à « rester cool », vous êtes en Jamaïque. Jamaica No problem. Très vite, le choc est sonore.. la musique résonne à chaque coin de rues. L’ arrêt au western Union de Kingston a de  quoi d’emblée nous familiariser aux premières brises de marijuana nous plonger dans le tumulte de la vie jamaïcaine pour une découverte hors du temps. Parer à tester notre premier jerk chicken (poulet mariné à la ganja) aux épices, mais ne leur en demander jamais la recette « That’s a big secret », dans ce qu’on appelle un jerk center regroupement de petits  barbecues en pleine rues couplées d’un sound system (discothèque ambulante). Le centre ville bruyant, grouille de vieux hauts parleurs qui crachent les meilleurs mixtapes underground de Vybz Kartel  –  entre coups de klaxon , melting pot et YEAH MAN  aux accents familiers , la capitale ne manque pas d’atouts.  Bref une scène de rue à Kingston. Jusque là pas franchement dépaysant. Caribbean people be like..   

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Direction Port Maria.. après un stop au swimwear corner puis 2 bientôt 3 puis 4 bonnes heures de routes secondaires, cahoteuses aux paysages aux contrastes dynamiques  « don’t forget about the rules » .. aucun panneau, aucune indication, en Jamaïque le dépassement sans visibilité fait foi… Le Paradis ça se mérite;  et près avoir enchainé les demis tours, nous terminons notre course face à un portail noir.  Les inscriptions « private property » annoncent notre arrivée dans le saint des saints. Notre villa AIR BNB. En arrivant de nuit, on est accueilli par le chant des grenouilles (un excellent sédatif), l’air humide et le bruit des vagues. Le confort est simple et le personnel d’une discrétion infinie.. Bref il n’y a personne. OFF. ____________________ 5:15 premier réveil sous notre moustiquaire et notre lit à baldaquin en close de bambou au beau milieu d’un oasis tropical « la Jungle Jamaïcaine ». Végétation luxuriante, spécimen exotiques, mosquitos.. Woke up in the jungle! Là une superbe propriété aux couleurs chaudes restée dans son jus se dévoile. 4 chambres avec  piscine et salle de bains privées ! Au réveil, la baie se dévoile au son des oiseaux, vue mer et Blues Montains bref tout le confort d’un 5 étoiles… les oeufs brouillés en moins ! Le temps pour nous d’enchainer notre premier work OUT option vue sur le lever du soleil, place au dépaysement.. Que déjà le télésiège des Mystic montain domine majestueusement l’ horizon et c’est par elle que la vraie Jamaïque se dévoile. Retour à Ochos. On prend le temps de s’assoir, pour aisément lier connaissance et discuter sport économie, tourisme & ganja.. L’occasion de gouter notre premier plat populaire « Haki and salt fish » dans un petit restaurant typique en bord de mer.. nous laissant un doux souvenir piquant sur le palais. 

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La route qui relie Port Maria à Port Antonio longe la mer, et traverses d’irrésistibles petites sections multicolores et encombrées. Balai de klaxon, gros son, folklore aimable, désordre riche et colorée demeures coloniales à l’architecture soignée, plages privées … invitent à la rêverie. L’ensemble est irrésistible. Les échoppes de fruits gouteux (spot parfait pour un snacking) et étales agencées aux couleurs du drapeau, bordent le long des routes.  Les enfants dans leurs uniformes,  chahutent joyeusement  sur le chemin de l’école,  les fresques de rue à la gloire des stars du reggae rythment elles aussi le quotidien jamaïcain. Emerveillées tout devient instagramable. Après deux bientôt trois red stripe (bierres locales) et brises de marijuana, les odeurs épicées sur fond de reggae malgré la pluie nous mettent rapidement en appétit. Imprégnée de l’âme authentique et détendue de la Jamaïque, nous explorons les environs et discutons avec les vendeurs des échoppes qui bordent les routes.. ne laissant ainsi personne indifférent au charme légendaire des femmes Caribéennes. On ne peut plus  banal comme après midi puisque la pluie nous oblige à retrouver le confort de notre villa. À regret. Là, on a la bonne surprise de découvrir le  » welcome gift » de notre hôte. Des tiges de MAJIJUANA...  premier spliff. « Tell dem fi legalize It »! En tout cas le temps des vacances! On succombe à la tentation d’admirer le coucher de soleil et ce ciel aux milles couleurs à l’horizon accompagnée des notes de guitare de notre hôte un joint à la main. L’ énergie et la vibration  à travers la musique de Ricci notre hôte laisse opérer la magie Jamaïcaine. Un moment aisé pour lier connaissance et s’interroger sur cette vie, découvrir de belles histoires et l’existence de lieux uniques hors des sentiers battus. 

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fullsizeoutput_140cfullsizeoutput_2f6afullsizeoutput_2f8efullsizeoutput_3094fullsizeoutput_3096fullsizeoutput_2fd8fullsizeoutput_2f35                                                              fullsizeoutput_2f59fullsizeoutput_1f98

Jour 3 – direction un petit paradis ou règne une ambiance de grandes vacances. Dès le bas coté, claque de bleu. On découvre une immense piscine naturelle aux tons vert émeraude et vert olive. Une adresse unique un lieu hors du temps que fréquente les locaux ultra chaleureux conscient de l’exceptionnelle beauté de leur ile.  Réunions familiales, repas du dimanche, verres, mariages, funérailles, spectacles, instant zen, pour jouer au cricket, au football, au volley-ball ou simplement aux dominos on devine que c’est l’endroit où il faut être. Les pieds dans l’eau, les enfants s’éclaboussent à grands cris. C’est là que viennent familles et bandes d’amis, pour savourer des poissons grillés et des petits plats typiques. Un moment de convivialité authentiquement jamaïcain. Sur place, à défaut d’y croiser shenseea et sa clique,  you can find us where the water is running .    .. on y rencontre notre « guide » véritable incarnation du Rastafari – régime i-tal et sans alcool –  Place aux rencontres imprévues qui nous font des yeux doux avec la même « cool attitude ». Grâce à eux nous découvrons une autre Jamaïque. 

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En contre bas, des passants nous indique le Blue Hole, une forêt baigné par une lumière bleuté, un incontournable.  On opte pour l’option guide mignon à 35 dollars avec la promesse de recevoir un des meilleurs massages jusque là jamais connus.. Bon c’est l heure de me faire masser. À suivre..

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